Parcellisation 1, exposée à 5 reprises dans divers lieux, 1992.
paille de seigle, plâtre, cire. 1,5m de hauteur, carré au sol de dimensions variables
.





L’œuvre est formée de la juxtaposition sans contact d’un nombre important de modules, variable selon le lieu de présentation.Chaque
module est formé d’un carré de plâtre de 14 cm pour 1,5 cm d’épaisseur semblable à du carrelage. Chaque carré, percé en son milieu,
est traversé de quelques brins de paille de seigle (4 ou 5). La fixation de la paille dans le trou est réalisée au moyen d’une petite flaque de cire
(versée chaude) qui fige la paille en place. Chaque module est réalisé sur une structure qui permet d’ajuster les brins de paille à une distance
constante du carreau au sol.La hauteur du carreau a été déterminée en fonction de la limite que pouvait supporter un brin avant de plier (50 cm).

Parcellisation 1 a été conçue sans doute du désir d’assumer vraiment ma relation au Paysan, au paysage agricole. Il s’agissait alors de faire une sculpture, métaphore du champ. Que son apparition progressive constitue peu à peu un espace, un lieu qui me soit connu.
Je tentais d’être au plus près du Paysan, de ses gestes, en ne me fixant comme seul impératif que celui de rester dans l’atelier, de trouver dans l’atelier les solutions de l’absence de cette base qu’est la terre.
Dans Parcellisation 1 le végétal et le sol dont il est issu sont liés dans un équilibre que ne connaît pas la Nature.
« Le champ, la parcelle ainsi créée » est déplaçable puisque  « indépendante » du sol réel.
La parcelle peut ainsi être présentée d’un lieu à un autre. Il s’agit toujours de la même œuvre, seule sa surface (sa taille) peut être différente.

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