LE JARDIN QUI TOMBE
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Lycée René Descartes, St Genis Laval (69), 2000.
650 pots, terre végétale, semences diverses, 4 micro asperseurs. 6 mètres de diamètre.
 
                                                                                       
650 pots ont été remplis de terre et ensemencés. La terre légèrement tassée dans le pot a été ensuite sortie pour être délicatement posée
sur le pot retourné. L’ensemble regroupé dans un espace extérieur circulaire de 6 m de diamètre intégrant un système automatique
d’irrigation par 4 micros asperseurs. L’installation évolua de mai à octobre 2001.


Cette installation est la suite directe de Erre. Elle en est sa version fertile. C’est également le premier jardin.
Je m’étais jusque là refusé au projet d’un véritable travail avec le vivant sans doute pour garder la distance qui me semblait nécessaire avec
le paysan. Bien sûr il s’agit alors d’un jardin et non d’un champ.
Mais ce qui va motiver ce projet, c’est l’utilisation de la gravité comme composante même du jardin.
Ici, comme ailleurs, des végétaux vont pousser, sortir de terre, mais ce qui n’arrive jamais ailleurs c’est que la terre puisse tomber, s’effondrer.
Ce jardin va se constituer des mouvements conjugués de la croissance du végétal et de l’effondrement de la terre.